[ACCI-CAVIE] S’il est vrai que dans certains pays d’Afrique le chômage des jeunes alimente la criminalité traditionnelle et le terrorisme, il faut également souligner que le chômage et le sous-emploi créent des conditions favorables à l’essor de la cybercriminalité.
En observant un pays tel que le Nigéria par exemple, en 2020 l’on dénombrait environ 4 jeunes sur 10 sans emploi, dans un pays de plus de 200 millions d’habitants. Or, quand il s’agit d’exploiter ce contexte pour avoir raison de leurs victimes déjà démunies, tout en s’appuyant sur des canaux digitaux accessibles par la majorité des jeunes africains (messageries instantanées, réseaux sociaux, …), les cybercriminels ne tarissent pas d’imagination.
Cet ainsi qu’à travers cet article, je vous emmène à la découverte d’une aventure cybercriminelle (apparemment banale) vécue par certains jeunes en quête d’emploi non pas au Nigéria, mais cette fois au Cameroun, pays d’Afrique centrale. A croire que la devise de certains cybercriminels est « A ceux qui n’en ont pas, on ôtera même le peut qu’ils ont ! ».
Cet article met également en lumière les limites des stratégies historiques de communication menées par certaines entreprises africaines dans le cadre d’une crise. En effet, on observera que contrairement à un vol ou une escroquerie traditionnelle, les actions cybercriminelles s’inscrivent dorénavant dans le temps long, nécessitant des stratégies de communication aux victimes potentielles plus coordonnées et étalées dans le temps.
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Par Frank William NZOUETOM
Directeur Conseil & Audit, Grant Thornton France
Directeur Département Transformation Numérique, CAVIE